Les 5, 6 et 7 juillet 2013, Stéphane Chaudesaigues, tatoueur international, organise le Cantal In’k the Skin, à Chaudes-Aigues (15). Ce premier Festival du Tatouage en Auvergne accueillera 140 tatoueurs mondiaux parmi les plus grands.
Elevé dans une famille recomposée et sans relation avec son père, il est inconsciemment à la recherche de racines.
A l’occasion d’une émission télévisée, il découvre non seulement que son nom est éponyme d’un village cantalien, mais également le mystère autour de cet abandon paternel. Il décide alors, dans son âme enfantine, être né dans le Cantal, à Chaudes-Aigues. Cette idée s’ancre dans son inconscient comme un repère identitaire qui ne le quittera plus. Dès qu’il en a les moyens financiers, il lance un généalogiste sur la trace de ses aïeux. Ce dernier lui fait découvrir, que ses ancêtres ont quitté Chaudes-Aigues et les villages environnants à la fin du XVIIIe siècle. Stéphane Chaudesaigues revient donc à Chaudes-Aigues, berceau familial quitté depuis plus de 200 ans, comme s’il en était parti 20 ans auparavant pour monter faire fortune à la capitale ! Et ce n’est pas pour un court passage ou des vacances. Non, il revient pour s’installer. Il achète la demeure de l’ancien maire, Pierre Raynal, vieille maison bourgeoise qu’il fait actuellement rénover.
Il entend désormais participer à la vie de ce village thermal. Et comme le Cantal, il l’a dans la peau… il décide avec toute la famille Chaudesaigues d’y organiser un festival international de tatouage, le premier « Cantal In’K the Skin ».
Les conventions de cette ampleur se déroulent traditionnellement dans des grandes villes comme Berlin, Amsterdam, Londres, Paris, Lyon. Mais jamais aucune n’a été organisée dans un village, de montagne qui plus est, tel que Chaudes-Aigues. Pendant 3 jours, tout le village va vivre « Tattoo ». Stéphane a parcouru le monde, de salons en conventions où il a exercé en « guest ». Il y a fait connaissance et s’est lié d’amitié avec les plus grands tatoueurs mondiaux. Lorsqu’il a évoqué auprès d’eux l’organisation du « Cantal In’K the Skin », ils ont immédiatement été enthousiastes pour participer à l’aventure. 140 tatoueurs, dont 26 venus d’Europe (Angleterre, Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, Italie), voire du monde entier (Japon, Amérique du Nord et du Sud), seront présents et en feront le plus important rassemblement d’artistes tatoueurs « nouvelle vague » organisé en France.
C’est le cas de Shane O’Neill, grand vainqueur du show américain « Ink Master », l’un des maître absolu du réalisme en général et du portrait en particulier.
Jeff Gogue a choisi le Cantal pour sa première venue en France. Peintre sur toile comme sur peau, il a su se forger un style personnel stupéfiant, entre réalisme, art nouveau et art traditionnel japonais.
Incontestable virtuose du tatouage couleurs, le Hongrois Boris a, lui aussi, immédiatement répondu positivement à l’invitation de son ami Stéphane.
En provenance des States et lauréat du Chaudesaigues Award, James Kern est époustouflant. Il est l’un de ceux qui savent combiner au mieux couleurs et formes corporelles pour donner vie à ses tattoos, véritables œuvres picturales bougeant avec le corps.
Pascal Scaillet, dit Sky, est le maître du point. Il utilise une technique picturale, « le pointillisme » -dont le peintre français Seurat est à l’origine- adaptée au tatouage. Cette technique donne une impression d’image fondue par le mélange de point de couleurs différentes. Le rendu est très esthétique et sa mise en valeur encore plus importante sur une peau féminine à grain fin.
Dans un tout autre style, on pourra admirer le travail de Fabien Belveze, installé à Albi. Fabien se déclare polyvalent mais reste très attiré par le réalisme et le portrait, où il excelle. Il aime d’ailleurs tatouer d’après photo. Par ailleurs, il mentionne parmi ses inspirations artistiques très éclectiques l’Art Baroque de la période Renaissance, les œuvres de Léonard de Vinci, mais aussi de Salvador Dali ou bien encore d’Andy Warhol.
Billetterie et informations sur www.festival-tatouage.com
Contacts presse : Phoebus Communication - Michel Jouinot : 06 80 22 39 50