Le résumé de Tatouage au Village

Tatouage au Village, c’est déjà fini. Comment s’est passé l’événement organisé en soutien du Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues, dont la 3ème édition est toujours reportée à une date encore indéterminée ? Récit complet, accompagné des photos et des vidéos du week-end.

La vidéo officielle de Tatouage au Village

Crédit vidéo : Pounti Prod’

D’une alerte orange à l’autre

L’an passé déjà, la météo voyait orange : pluies diluviennes et orages cataclysmiques avaient respectivement déferlé et grondé sur Chaudes-Aigues, petit village du Cantal connu pour sa source d’eau, la plus chaude de toute l’Europe. En 2015, l’alerte orange était également donnée… mais pour la canicule, cette fois-ci ! Nul doute possible : cet été, l’ambiance dans la commune allait être chaude, très chaude…

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Un coup d’envoi donné à Caleden

Pour entrer pleinement dans Tatouage au Village, il fallait rallier la commune non pas le samedi 4 juillet au matin, mais bien dès la veille au soir : le vendredi sur les coups de 20 heures, le centre thermoludique Caleden, partenaire de l’événement, accueillait un shooting photos en compagnie de l’indélébile Pascal Tourain et de pin-up enclines à jouer le jeu du rétro glamour, l’espace de quelques heures.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Le vendredi soir à Caleden

Crédit vidéo : Pounti Prod’

Un menu à la sauce américaine

Dès le lendemain matin, Français et étrangers ont débarqué d’horizons multiples à la salle Beauredon, aux confins du village, avec en tête un projet précis : voir leurs artistes favoris à l’ouvrage… et en découvrir de nouveaux. On y a vu, deux jours durant, l’infatigable Hannah Aitchison, superstar américaine tatouant ses pin-up jusqu’à la tombée de la nuit et jamais avare d’un sourire, d’une accolade ou d’une photo.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Parmi ses compatriotes, le non moins célèbre Shane O’Neill, révélé lui aussi au grand public grâce à la télévision, et Scott White, colosse tatoueur et barbu… et compagnon de la belle Hannah.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Le maestro Matteo Pasqualin, lui, est venu de l’autre côté des Alpes pour faire montre, une nouvelle fois, de son talent. Sa pièce marquante ? Un chat hyperréaliste tatoué sur l’avant-bras d’une demoiselle visiblement conquise…

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Paris et la Provence solidement représentés

Autour de ces étrangers, on a pu croiser quelques membres du collectif Graphicaderme, dont Steven Chaudesaigues, flirtant dermographe en main entre tour Eiffel stylisée et fleurs macabres. Thomas Carli Jarlier, lui, est venu de Clermont-Ferrand pour faire une nouvelle démonstration de sa maîtrise du noir. Pierre-Gilles Romieu et Barbara Rosendo, côte-à-côte, jouaient les ambassadeurs de Paris (ils œuvrent au studio La Bête Humaine, dans le 4ème arrondissement), non loin de Bernard Soufflet, monument du tattoo français.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Le Capitaine Crochet à bord

On citera, pour parachever ce tableau à faire saliver plus d’un amateur de tattoo, la présence d’Edouard Cop et de Body Art Concept, celle de Trilogy Tattoo et de Manuella Ana, l’enthousiasme de Marion Gondard, de Yannick Lemitre, de Bop John, de Cris Tattoo 83 et de Roxanne Duquenne, sans oublier le jeune Calvin Moktar, reparti avec le prix Best of Show pour son redoutable Capitaine Crochet façon Disney, réalisé sur la cuisse… de son propre père.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Tatouage au Village : un plaisir pour tous les sens ? C’est peu dire ! Les yeux plongés dans les pièces terminées à mesure que les heures défilaient, les participants ont aussi pu profiter, deux jours durant, des concerts donnés par les groupes de musique présents pour l’occasion. Une ambiance au son des guitares, des batteries et des voix claires ou rauques, où le rythm and blues, le metal et la soul ont marché main dans la main.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Un samedi à Tatouage au Village

Crédit vidéo : Pounti Prod’

Les animations du village et de l’hôtel Beauséjour

Un peu plus loin au sortir de la salle Beauredon, les participants ont pu profiter des animations et points de vente installés pour l’occasion par les commerçants de Chaudes-Aigues. Babyfoot, terrasses ensoleillées, tarots marseillais : tout a été fait pour entremêler tattoo et fête de village. Le samedi soir, l’hôtel Beauséjour, au cœur de la ville, a accueilli un cocktail dînatoire où tatoueurs et tatoués ont pu vaincre leur faim et leur soif… avant de réitérer dès le lendemain, pour un brunch dominical et familial.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Tatouage au Village, 48 heures à peine après son lancement, touchait déjà à sa fin. Au final, Chaudes-Aigues a accueilli un événement plus intimiste que le Festival du Tatouage, une rencontre mise en place avec moins de moyens, née d’un formidable élan de solidarité, et qui est parvenue à attirer, si le doute subsistait, une poignée de milliers de curieux et de fidèles dans une commune retirée du Cantal, loin de Paris, de Lyon ou de Marseille.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

Doit-on ce nouveau franc succès à la présence d’Hannah Aitchison et Shane O’Neill ? Aux représentations gratuites de Pascal Tourain ? Aux exposants venus présenter leurs œuvres d’art ? Au concours de tatouage ayant récompensé les plus belles pièces du week-end ? Notre réponse : à tout cela, sans doute – et à bien plus encore.

Crédit photo : Yann Kervran/Pounti Prod’

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