Shane O’Neill étudie aux Beaux-Arts de Philadelphie avec l’objectif de devenir illustrateur. La vingtaine, il enchaîne des petits boulots d’illustration et mène une vie dans laquelle le tatouage n’occupe aucune place. C’est son frère qui, en 1997, lui demande de le piquer. Shane a 25 ans. Le frangin lui procure une machine et du matériel ; Shane hésite, puis s’exécute.
Comme il se sent à l’aise la machine à la main, il décide d’explorer cette nouvelle possibilité, tatoue de plus en plus. C’est sa capacité à encrer des portraits et des images réalistes avec une facilité déconcertante dans le travail des ombres qui nourrit rapidement sa réputation. Très vite, Shane O’Neill se fait un nom ; on dit même de lui qu’il serait l’un des meilleurs tatoueurs réalistes au monde, couleurs et noirs et gris.
Shane s’implique dans la vie du tatouage. Il a été l’un des premiers à s’enthousiasmer pour les projets de Stéphane Chaudesaigues, qu’il s’agisse de Tatouage et Partage, une association proposant des séminaires de pointures internationales du tatouage à destination des professionnels dont l’un a été assuré par Shane, ou bien du Chaudesaigues Award, ce trophée récompensant le travail d’un tatoueur sur la durée.
Car, au fil des années, Shane s’est pris de passion pour le tatouage et pour les tatoueurs, pour leur travail, pour leur personnalité. C’est cette passion qui l’a guidé à l’heure d’organiser pas moins de trois conventions aux Etats-Unis, choisissant pour les accueillir des lieux à son image, simples et pleins de charme : Council Bluffs pour Best in the Midwest, Cincinnati accueille The Gambling Rose, Steel City se déroule à Pittsburgh.
Shane qui, depuis des années, entretient avec Stéphane Chaudesaigues une belle amitié, est un familier de la scène française qui multiplie ses visites : participation à Tatouage et Partage, guests, et bien sûr le Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues où il fera partie du casting exceptionnel réuni dans le Cantal.
Shane O'Neill & Stéphane Chaudesaigues.