Article de la Montagne paru le 6 juillet 2013
Ils sont 4000 tatoueurs professionnels en France. Mimi Von Pink fait partie du paysage Cantalien. Elle est aujourd'hui et demain au Festival de Chaudes-Aigues.
"Un tatouage c'est comme une robe de marié, il faut que se soit du sur-mesure"
Adepte de la "pièce unique" , Mimi travaille directement sur la peau, sans calque
"J"aime les compositions qui racontent une histoire. Comme Sandy: elle est pulpeuse, elle est gourmande...Et ça se lit sur son corps." Sandy, qui a des bouches charnues tatouées sur le bras, sourit. Elle n'a pas l'air de souffrir. "Je tiens bien la douleur". De toutes façons, "souffrir fait partie du tatouage, tranche Mimi. Les primitifs en faisaient pour marquer le passage de l'enfance à l'âge adulte. Cela passait par la sensation de l'encre qui pénètre la peau.