Ce qui peut se définir comme une convention de tatouage, ne répondait pas au souhait et à l’attente en terme d’événement, aux motivations de la famille Chaudesaigues.
La prise de conscience en fut d’autant plus frappante après avoir rencontré, François Xavier Montil, Directeur du cabinet du conseil général, à Aurillac.
Nous avions justement rendez-vous ensemble, pour parler de ce que nous pensions être notre convention du tatouage de Chaudes-Aigues.
Nous sommes arrivés à Aurillac le premier jour du Festival de rue d’Aurillac, et je crois bien que le déclencheur fut le constat de travailler dorénavant sur un concept beaucoup moins réducteur qu’une convention, qui par définition, cloisonne encore notre activité.
M.Montil, à la fin de notre entretient, nous dira, « j’accueille votre projet à bras ouverts », et cette phrase raisonne encore comme la nécessité de ne pas, une fois de plus, rester entre nous, et organiser des évènements uniquement pour les tatoueurs.
Il nous faut ouvrir nos bras, ou nos portes sur ce que peut être l’art du tatouage.
Nous souhaitons communiquer sur un évènement qui se définirait comme plus festif et en accord avec ce souhait que nous avons de partager notre passion.
Une période propice aux vacances et à la détente dans une région magnifique, où nous pourrons découvrir ou redécouvrir les meilleurs tatoueurs au monde, mais aussi les jeunes talents, ou tout simplement nous retrouver entre amis.
Nous faire tatouer, parler et encore apprendre sur le tatouage, mais aussi et surtout prendre le temps, prendre du temps, en famille.
Faire en sorte que l’on puisse également prendre en charge les enfants, avec le concours du centre aéré et du personnel spécialisé, au village de Chaudes-Aigues.
Oui pendre le temps de profiter de notre passion, du cadre que nous offre le cantal, mais aussi communiquer le plus simplement possible auprès du public, pour mieux faire comprendre l’amour que l’on porte à ce que certains pensent encore n’être qu’une mode.