Chaudes-Aigues, la capitale internationale du tatouage
Évènement. La première édition du Festival Cantal In’k the Skin aura lieu les 6 et 7 juillet, à Chaudes-Aigues « C’est un projet fou, il faut bien le dire ! »
A trois mois et demi de la manifestation le tatoueur Stéphane Chaudesaigues porte un regard lucide, mais amusé, sur son dernier pari : faire de la paisible station thermale de Chaudes-Aigues, la capitale internationale du tatouage le temps d’un week-end, les 6 et 7 juillet.
« Dans ma communauté professionnelle, on m’a pris pour un fada », renchérit il.
Mais à en juger par le plateau qui sera réuni, Stéphane Chaudesaigues a su se montrer convaincant.
En effet, 140 tatoueurs, parmi les meilleurs au monde participeront à cette première édition de Cantal In’k the Skin (en français, le Cantal on l’a dans la peau).
Stéphane Chaudesaigues et Bruno Avignon.
"Ce festival a un côté décalé un peu improbable dans un département rural comme le nôtre. Il va attirer des tatoueurs internationaux qui ne sont, pour certains, jamais venus en France.
Il faut réussir notre accueil, leur montrer le territoire, leur faire gouter nos produits.
Il faut les déclarer ambassadeurs du cantal pour qu’ils parlent de nous dans leurs pays", dixit Bruno Avignon.
Une manifestation qui, si elle va bien sûr attirer les amateurs de tous poils de la « déco épidermique » est aussi résolument tournée vers le grand public.
« Notre avenir, ce sont les clients de demain, ceux qui ne connaissent pas le tatouage », reconnaît Stéphane Chaudesaigues.
Cantal In’k The Skin veut aussi être la vitrine d’une discipline « qui a extraordinairement évolué. Il y a vraiment une ère nouvelle du tatouage avec des courants artistiques, des tendances, des styles ». Et pour mener à bien cette croisade, Stéphane Chaudesaigues a tout naturellement choisi la cité cantalienne dont il porte le nom, et dans laquelle il puise ses racines familiales. Une aubaine pour la mairesse, Madeleine Baumgartner, mais également pour Bruno Avignon, directeur de Cantal Destination, l’agence de développement du Conseil Général.
« Cela va contribuer à faire parler du département, se félicite t il. Le Festival va faire venir des gens pour le tatouage, à nous de les faire revenir pour le Cantal ».
