Si vous faisiez partie des heureux élus présents au Festival du Tatouage premier du nom, vous vous rappelez forcément de Satomi. Ah, et si vous étiez majeur, également. Oui, Satomi, geisha moderne, n’est guère pour tous les publics… Mais si vous aviez 17 ans l’an passé, il est temps de vous la présenter !
Il n’est pas toujours chose aisée de décrire une performance et la personne qui la mène : Satomi fait partie de cette catégorie, tant elle use de l’ambigüité comme d’une arme redoutable. Satomi, c’est une artiste qui, entre deux éditions du Cantal In’k the Skin, parcourt le monde pour ses représentations – voyez-vous, il n’y a pas qu’en France où l’on est fan d’elle.
Son surnom de geisha moderne, Satomi le doit à la passion sans limite qu’elle voue au Japon, pays dans lequel elle vit depuis bientôt quinze ans. C’est sa pratique de certains arts traditionnels et sa maîtrise du bondage, un art martial depuis longtemps détourné à des fins érotiques, qui lui ont valu son sobriquet.
Une chose est sûre : Satomi, c’est une poupée qu’on aime idolâtrer, et qui ne cesse de surprendre. Demandez à Lukas Zpira, l’homme qui partage sa vie, et « body hacktiviste » de son état : il lui a même consacré un livre.