Extrait du Dossier de Presse du Festival:
Stéphane revient s’installer au pays de ses ancêtres en ouvrant un atelier de tatouage, Graphicaderme, dans Chaudes-Aigues, célèbre pour sa source d’eau chaude du Par.
Son ancêtre, Estienne, s’est installé à Paris dans le dernier tiers du XVIIIe siècle.
Il avait quitté le village de Friedefont, où son père originaire de Mallet s’était installé après son mariage pour y exercer sa charge de garde des chasses royales.
Stéphane va emmener ses invités tatoueurs vers le village de Mallet, berceau de sa famille. Il ne pourra pas leur faire visiter Mallet, ni boire de l’eau de la source de Magnac, «la Caroline», aux vertus thérapeutiques.
Tout au plus pourra-t-il leur montrer de vieilles photos du village de Mallet, aujourd’hui englouti sous les eaux du barrage de Grandval.
En 1955, alors que le besoin en énergie électrique est en plein essor, débutent les travaux de construction du barrage de Grandval.
Mis en eau en 1959, il a été mis en service en 1960. Cela va aboutir à la création, dans les gorges du Bex, d’une retenue d’une surface de 1100 ha qui a englouti les villages de Mallet et de Magnac.
La vie compliquée des villages des gorges du Bes, autrefois Bex, n’a pas facilité les travaux de recherche du généalogiste à la recherche des aïeux de Stéphane.
En 1789, à la création des communes, Fridefont n’est pas présent sur la liste des communes du Cantal, il n’est qu’un des hameaux de la commune de Sarrus, situé sur la rive gauche du Bex. En 1830, nouveau découpage, la commune de Mallet est supprimée, divisée en deux par la rivière, la rive gauche est rattachée à Sarrus.
En 1909, Sarrus disparaît au profit de Fridefont. Mais tous les ancêtres de Stéphane viennent de ces villages des gorges du Bex et de Chaudes–Aigues. Il est à noter que, jusqu’en 1935 la commune de Chaudes-Aigues, s’écrivait Chaudesaigues. La famille de Stéphane, depuis au moins 1630, n’a pas changé de nom.
Cet immense lac de retenue permet de multiples activités que Stéphane incitera ses invités à pratiquer, dans ce cadre reposant d’eau et de verdure.
Il faut lever la tête pour admirer une œuvre de dentelle bien particulière : le viaduc de Garabit.
Le viaduc de Garabit, aux airs frêles et élancés, conçu par Gustave Eiffel -et qui servira de modèle à la tour éponyme-, permet aux trains, depuis 1884 de franchir la Truyère à 122 mètres (95 depuis la construction du barrage) au-dessus de l’étiage.
Cet ouvrage, tout de rouge vêtu, baignant dans la lumière des spots, apparait, la nuit comme un vaisseau de fer rougeoyant, flottant au-dessus du val. Il inspirera peut-être un tatoueur pour la réalisation d’une grande pièce !