Le festival de tatouage qui s’est déroulé en juillet 2013 a incontestablement été un succès puisqu’il était attendu autour de 3 000 personnes à Chaudes-Aigues, et ce sont plus de 10 000 passionnés qui ont fait le déplacement.
Ils seront encore près de 150 artistes de tous les pays à venir faire découvrir leur talent dans la ville thermale. « Le premier festival m’a fait peur car je n’étais pas certain du succès. Mais quand je vois que la convention de Londres a réuni 22 000 personnes, et que nous sommes arrivés à en réunir 10 000 à Chaudes-Aigues, terre de mes ancêtres, je me dis que ce n’est pas rien quand même ! ». Stéphane et la ville de Chaudes-Aigues sont liés à tout jamais, déjà par leur nom mais aussi car les aïeux du tatoueur ont vécu dans l’ancien village de Mallet, aujourd’hui sous les eaux du barrage de Grandval, depuis les années 1950. Coïncidence, parmi les néophytes, amateurs, habitants de Chaudes-Aigues et fans de tatouage dans l’entourage de l’organisateur, beaucoup sont passionnés par cette époque durant laquelle les fabuleuses voitures et les fameuses Pin- Up, toutes deux belles à croquer, ont fait rêver beaucoup
d’hommes. L’idée a jailli dans la tête de Stéphane Chaudesaigues, et c’est ainsi que dans la prochaine édition, Cadillac, Ford Mustang et Chevrolet serviront d’écrin à un concours de Pin-Up, avec comme premier prix, un voyage à Las Vegas.
« Ramener la richesse au pays avec de nouveaux métiers »
Si Stéphane Chaudesaigues a décidé de pérenniser l’aventure, c’est tout simplement parce que les caldaguès l’ont adopté et qu’il a le Cantal dans la peau. À tel point, que c’est avec ses propres moyens que le festival est organisé. Une mise en place titanesque et exceptionnelle qui comporte néanmoins une certaine part de risque.
« Nous remisons tout pour cette seconde édition mais nous sommes obligés de faire avec ce que nous avons. Il ne faut pas oublier que le festival a des retombées positives sur le tourisme et les commerces du territoire et que notre volonté est de ramener la richesse au pays avec de nouveaux métiers. Alors si les partenaires nous suivent techniquement et financièrement, nous pourrons faire encore bien mieux dans l’avenir ! »
L.H.