Sans édition 2020, le Cantal Ink regarde vers l’avenir

Lundi, 6 Juillet 2020

En juillet 2020, le Cantal Ink aurait fêté ses 7 ans. Un âge de raison qui nous donne envie de raisonner celles et ceux qui peuvent encore faire revivre le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues.

2020 : année funeste pour les conventions de tatouage

Mondial du Tatouage, Corsair Tattoo Ink, Cézanne Tattoo Convention et autres : la Covid-19 et les restrictions sans précédent qu’elle a engendrées auront eu raison des conventions de tatouage du printemps et de l’été 2020. Certaines ont été décalées à l’automne, d’autres repoussées à l’an prochain.

La prochaine édition du Cantal Ink, elle, a été reportée sine die. Dans un passé pas si lointain, le fondateur du Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues Stéphane Chaudesaigues caressait l’espoir d’un retour de l’événement en 2021. « Entre la 5ème et dernière édition du Cantal Ink, convention de tatouage à ciel ouvert reprenant les codes d’un grand festival familial, et le tant espéré 6ème chapitre de notre histoire, trois longues années se seront écoulées », adressions-nous à nos quelques 45 000 abonné·es sur Facebook.

Sur le banc des accusés : un manque de subventions fatal à nos ambitions, des charges particulièrement importantes pour une rencontre comme la nôtre, mais aussi la réticence de certains locaux.

Chaudes-Aigues, un village qui doit encore panser ses plaies

Aujourd’hui, de nouvelles embûches ont été semées sur le chemin de notre retour. L’année 2018, si elle a vu le premier été sans Cantal Ink depuis la création de l’événement en 2013, a aussi marqué le début d’une crise dans le village de Chaudes-Aigues. Cette crise, c’est celle de tout un village mis en difficulté par la fermeture d’un pan essentiel d’un de nos partenaires historiques : la partie thermoludique du complexe thermal Caleden. Deux ans plus tard, nul ne peut dire quand le centre rouvrira entièrement ses portes.

Ce coup porté au tourisme caldaguès a eu des répercussions sur l’ensemble du village et sur ses acteurs socio-professionnels ; nombreux·ses sont celles et ceux qui ont été plongé·es dans la plus grande difficulté face au manque d’afflux des curistes attiré·es depuis tant d’années par le thermoludisme. Il ne manquait plus que la Covid-19 pour que le destin s’acharne bel et bien sur le village et sa convention estivale.

La volonté inaltérée de faire renaitre le Cantal Ink

Aujourd’hui, 7 années se sont écoulées après la première édition du Cantal Ink. Au cours de ces 7 ans, le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues s’est invité à 5 reprises dans le paysage auvergnat, conviant dans un petit village de l’Aubrac des artistes comme Alex de Pase, Andrea Afferni, Bob Tyrrell, Boris, Bugs, Carlos Rojas, Carlos Torres, Dan Marshall, Dave Koenig, Dr.Pepper, Eric Marcinizyn, Gunnar V, Jari Kajaste, Jeff Gogue, Joe Capobianco, Joshua Carlton, Laura Juan, Matti Kattilakoski, Noa Yannì, Olivier Poinsignon, Robert Hernandez, Säde Sonck, Sandry Riffard, Sasha O’Kharin, St. Marq, Thomas Carli Jarlier et Valentina Ryabova.

Mais même après trois étés sans notre convention, nous ne baissons pas les bras. À l’heure où le pays semble sortir peu à peu de l’épidémie de Covid-19 et où les élections municipales ont apporté une nouvelle équipe à la tête du village, c’est vers cette dernière que nous nous tournons.

Nous voulons leur demander comment est-ce qu’il a été possible de perdre ce festival, malgré les entrées engendrées et sa popularité croissante. Nous voulons leur demander pourquoi l’événement positionnant Chaudes-Aigues à l’international comme l’un des plus beaux villages de la région n’a pas été secouru par la commune. Nous voulons leur demander un soutien entier et enthousiaste pour que, au plus vite, un 6ème Cantal Ink voie le jour.

Les 5 éditions du Cantal Ink en images et en vidéos

En attendant d’écrire à vos côtés le 6ème chapitre de notre histoire, nous vous invitons à replonger en photos et en vidéos dans 5 éditions gorgées de tattoos, d’amour, de soleil et, parfois aussi, de quelques gouttes de pluie.