La parole à Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou du Conseil départemental du Cantal
Mardi, 21 Juin 2016
Il y a quelques jours, le président du Cantal Ink Stéphane Chaudesaigues offrait une tribune à un autre président – celui du Conseil départemental du Cantal, cette fois : Vincent Descœur. Aujourd’hui, c’est à deux de ses collaborateurs que le Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues souhaite donner la parole : Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou. D’une voix commune, ils s’expriment au sujet de l’événement et sur son impact médiatique et économique, mais aussi sur le phénomène du tatouage.
« Notre soutien est motivé par l’impact économique et les retombées pour le territoire de l’Est Cantal, de la Vallée de la Truyère et du Caldaguès, avec un point fort pour Chaudes-Aigues et ses commerces », confient Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou. « Même si l’événement est ponctuel, il fait parler de la ville et de ses activités ».
Interrogés sur le phénomène du tatouage, les deux acteurs du Conseil département du Cantal répondent : « Le simple phénomène de mode est dépassé : le tatouage est devenu un mode de communication et d’identification. Des tatouages tribaux souvent venus des îles du Pacifique aux œuvres d’art personnalisées, tous les réseaux se l’approprient, et maintes émissions de communication lui sont consacrées, y compris en Amérique du Nord et au Canada. Désormais, chaque tatouage exposé ou dissimulé nous interroge : on se demande s’il a été dessiné à Chaudes-Aigues ! »
Quid de la notoriété que l’événement peut apporter aux Caldaguès et à son impact médiatique et économique ? Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou parlent d’association de courants divers. « C’est bon d’appuyer sur le mélange des genres, celui de l’effervescence des milieux urbains et celui de la culture rurale et des traditions qui sont les nôtres. Voir cohabiter ces modes et les valeurs de nos territoires du Caldaguès mais surtout de la Margeride et de l’Aubrac est un véritable défi que nous nous employons à relever, dans le seul but du rapprochement de nos forces vives ».
