Au mois de janvier dernier, l’équipe du Cantal Ink vous annonçait la présence exclusive à l’édition 2016 d’Honda Tsuyoshi, authentique maître du tatouage japonais. Aujourd’hui, c’est un autre ambassadeur venu des côtes du Pacifique que nous avons la joie de vous présenter. Son nom ? Alaivaa. Son métier ? Tatoueur samoan… et fier de l’être.
Aux Samoa aussi – et surtout –, la passion du tattoo et le talent de l’encrage se transmettent de génération en génération. Demandez à Alaivaa. De son vrai nom Alaivaa Tikeli Loli, il est le fils d’un grand maître tatoueur, Su’a Loli Tikeli. L’invité exclusif du prochain Festival du Tatouage est né en 1991 à Faleasiu, village bâti sur les terres d’Upolu, l’une des principales îles des Samoa.
16 000 kilomètres : la distance a de quoi donner le vertige. C’est pourtant celle qui sépare le village de Chaudes-Aigues des Samoa, pays d’Alaivaa. État indépendant de Polynésie, il est constitué de 4 îles habitées et s’élève au cœur de l’océan Pacifique sud. Dans l’imaginaire collectif occidental, il évoque autant le tatouage ancestral que les romans de Robert Louis Stevenson et le rugby. Plus récemment – et de façon plus dramatique –, on en parle comme l’une des nombreuses nations insulaires menacées par les changements climatiques.
Artiste traditionnel, représentant d’une pratique pluriséculaire, Alaivaa est aussi hybride : notre tatoueur samoan exerce le tattoo à la fois avec des outils traditionnels et avec un dermographe. Toute l’année 2016, il encrera en France métropolitaine en guest au sein du studio Tiki Tattoo. C’est d’ailleurs Teiki, tatoueur dans le studio de tatouage marquisien, qui servira d’interprète à Alaivaa pendant toute la durée de son séjour en France.