Le lundi 16 février 2015 a eu lieu, dans le petit village cantalien, une réunion entre élus locaux et organisateurs du Cantal In’k, sur la troisième édition de l’événement. Voici ce qu’il fallait en retenir.
A l’issue de ces deux heures de dialogue, relayées notamment par le sacrosaint La Montagne, l’ambiance était à l’apaisement. Si la mairie a admis avoir fait preuve de maladresse quant aux navettes de transport, facteur souligné par Stéphane Chaudesaigues dans ses explications concernant le report du Cantal In’k 3, les élus ont assuré les dirigeants du Festival du Tatouage de leur soutien total.
Sujet principal mis sur la table par les organisateurs du Cantal In’k ? Un sentiment de solitude, résumé ainsi par Stéphane Chaudesaigues : « Nous nous sentons peut-être un peu seuls pour faire bouger une région dont les slogans sont pourtant qu’il faut faire venir les investisseurs, la jeunesse et les projets », confie le président de l’événement. Avant de poursuivre : « C’est ce qu’il me semble que nous faisons, certes sur une semaine dans l’année, mais une semaine qui rapporte au village, ce qui n’est pas négligeable en cette période de crise et, surtout, qui n’est pas négligeable pour un petit village qui a tout mais qui tourne au ralenti ».
Comment agrandir la salle de tatouage afin de recevoir plus de professionnels ? Où trouver les bons partenaires ? Toutes les pistes de réflexion sont explorées, de l’érection d’un grand chapiteau pour accueillir plus de tatoueurs, à une augmentation – minime, mais peut-être nécessaire – du prix des stands et des billets.
Surprise finale de cette réunion hivernale pour rendez-vous estival ? L’évocation d’un rendez-vous clin d'œil le premier week-end de juillet 2015, sorte de petite fête de substitution en attendant le retour du vrai Cantal In’k. « On ferait quelque chose de symbolique », promet Stéphane Chaudesaigues, « que l’on pourrait baptiser les Amis du Festival, par exemple ». Affaire à suivre ?
@Crédit photos : Dam's, Inked