Si les encres couleurs de tatouage avaient eu une telle toxicité et présentaient un réel danger pour la santé, pourquoi avoir attendu 13 ans pour les interdire ?
Durant toutes ces années, quelle enquête sérieuse a été menée pour évaluer leur dangerosité ?
Quels produits se sont avérés dangereux et combien de cas de maladies liées au tatouage couleurs ont été dénombrés ?
Les articles sur les dangers du tatouage parus dans la presse, allant jusqu’au cancer, le sont suite à un communiqué d’un syndicat de dermatologue qui emploie une terminologie au conditionnel comme « peut », « susceptible » ou encore « potentiellement ».
Sans citer un seul cas avéré. Surtout en énonçant, à la fin du communiqué, qu’avant de se faire tatouer, il est préférable de voir un dermatologue. Peut-être veulent-ils qu’il y ait un certificat d’aptitude comme pour la pratique d’un sport ?
La France se met de nouveau dans une situation absurde et ridicule.
Ainsi un tatoueur, installé à Abeele, rue Abeleplein, pourra utiliser des encres couleur et celui installé Rue Cassel, ne pourra pas.
Sauf qu’il s’agit de la même rue qui change de nom, la frontière franco-belge passant au milieu de la rue principale de ce paisible village des Flandres.
Les services de santé des 27 autres pays de la communauté sont-ils des assassins en puissance ?