Ça fait bientôt quatre ans que ma compagne m’a demandé de lui faire un dessin… pour un tatouage ! Quatre ans qu’elle attend, vu que j’ai toujours des choses « plus urgentes à faire ».Donc, lorsque Stéphane Chaudesaigues m’a proposé de venir début juillet 2013 pour le festival, j’ai tout de suite perçu que je pourrai sûrement enfin réaliser le souhait de l’élue de mon cœur.Accessoirement, j’en profiterai aussi pour faire quelques caricatures, et dédicacer mes bouquins à ceux et celles qui seraient intéressés.
Comme nombre d’auvergnats, je suis un grand voyageur : c’est ainsi qu’étant né à Riom, j’ai émigré jusqu’à Clermont-Ferrand. Et depuis toujours (enfin pas avant ma naissance non plus, faut pas pousser), je dessine.
A quatre ans, je remplissais des pleins cahiers de cow-boys et d’indiens, de shériffs et de voleurs. Sur des pages entières, je dessinais des villes de Western, ou des campements avec des tipis partout…
Et comme tout le temps les gens (enfin, surtout ma mère) disaient « Oh ! Qu’est ce qu’il dessine bien cet enfant ! » j’ai persévéré dans cette voie. Il faut dire que je n’ai aucun talent et que je n’éprouve que très peu d’attirance pour la confection de pneumatiques, ni dans la pratique du rugby.
A Clermont-Ferrand, cela ne me laisse que peu de choix.
Après mon baccalauréat, passé brillamment avec un 3 sur 20 en dessin (avec coefficient 3, s’il vous plait !) je me suis orienté naturellement vers l’Art, le vrai, le beau. J’ai passé quelques années aux Beaux-Arts, six très exactement, jusqu’à obtenir, je me demande souvent comment, mon diplôme en 1995… avec des personnages de BD.
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Le saviez vous, Jean-Marc est le papa de "Gaston", quoique bien plus jeune que notre Patriarche, tonton Gaston est né, sous la mine du crayon de Jean-Marc.
Et Cochonix, vous le connaissez?