Oui : parfois, l’équipe du Festival du Tatouage quitte son Cantal adoré pour d’autres horizons. Aix-en-Provence, en l’occurrence, les 11 et 12 octobre 2014. Pourquoi ? Mais pour participer au Cézanne Tattoo Ink, la première convention de tatouage de la ville, pardi ! Résumé de ce qui s’y est tramé.
Jime Litwalk et Joe Capobianco
Pitou, tatoueur à l’accent chantant et ami de longue date de Stéphane Chaudesaigues, président du Cantal In’k, a choisi le mythique Pasino d’Aix-en-Provence pour accueillir sa première convention de tatouage. Un pari risqué… et payant. A l’image des machines à sous du bâtiment, au-dessus desquelles s’est organisé un drôle de spectacle !
Sur deux salles, tatouage et récréation ont évolué main dans la main pendant 48 heures. Pascal Tourain, maître de cérémonie toujours irréprochable - et très photogénique, à en croire le public –, a fait se succéder avec brio les pin-up de Gibson Girl et celles de Dina Von Candy, le son de Rockhouse Trio et celles de Dollar Bill, le burlesque de Zoe Scarlett et la puissance des Delta Bombers. Sans oublier les concours de tatouage !
Emmenés samedi par un jury composé de Stéphane Chaudesaigues, Kalil Moktar (tatoueur), Mari Pates (shop manager) et Lucy Heff (modèle), les concours ont vu défiler du Nikko Hurtado, du Joe Capobianco, du Jime Litwalk, du Sandry Au-delà du Réel, du Paul Motta, du Ben de Black Art Tattoo, du Roberto Da Silva ou encore du Jumilla du studio Larga Vida. C’est d’ailleurs à ce dernier nom que le jury a choisi de décerner le prix Best of Day du samedi, pour un Hannibal Lecter réaliste… et bluffant à tout point de vue.
© Pierrick Robert & Pierre-François Loiseau / Pounti Prod'