Partenaire de Tatouage & Partage, le Cantal Ink soutient la démarche initiée par l’association : sensibiliser le Conseil d’État à l’exclusion des studios de tatouage de la liste des établissements autorisés à rester actifs pendant la période de confinement.
L’Umih aura montré la voix ; Tatouage & Partage lui aura emboité le pas. Au mois de novembre 2020, dans l’œil du cyclone économique qu’est ce second confinement national en moins d’un an, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie s’est adressé directement au Conseil d’État pour signaler ce qu’elle juge comme une rupture du principe d’égalité entre établissements (les restaurants et les débits de boissons de type N sont fermés, alors que la restauration collective reste autorisée).
L’association de défense des tatoueurs, fondée et présidée par Stéphane Chaudesaigues, a appliqué la même stratégie à un secteur autant en souffrance que les restaurateurs, les gérants de bars ou encore les libraires – mais souffrant d’une visibilité moindre : les tatoueurs. Elle vient d’engager un recours contre le décret du 29 octobre 2020 auprès de la plus haute juridiction autorisée à statuer sur des décrets : le Conseil d’État.
L’organisation de professionnel·les déploie son argumentaire sur plusieurs pans :
les tatoueurs respectent des règles sanitaires en tous points exemplaires, à plus forte raison depuis la validation d’un protocole de reprise post-premier confinement validé par le Directeur général de la Santé
au vu du caractère drastique de ces protocoles, comment expliquer et tolérer le maintien d’activités moins astreignantes ?
derrière les salons de tatouage, il y a des familles, des crédits, un quotidien bouleversé que seule une réouverture prompte pourra sauver