Ce que la communauté de communes de Caldaguès-Aubrac a à dire sur le Cantal Ink

Le Cantal Ink de Stéphane Chaudesaigues s’inscrit pleinement dans le village où vivaient, il y a des siècles, les ancêtres du tatoueur français. Aujourd’hui, ce même village s’inscrit à son tour dans une communauté de communes d’un peu plus de 2 000 habitants, celle de Caldaguès-Aubrac. Mieux encore : il en est le siège officiel et son maire, René Molines, occupe le poste de 1er vice-président. Aujourd’hui, c’est au président de cette communauté de 11 communes que le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues laisse la parole. Louis Raynal soutient notre événement et revient sur les motivations de son engagement.

Qu’en pense Louis Raynal ?

« Le Festival est une manifestation pour le pays qui attire beaucoup de monde », commence le président de la communauté de communes. « Il est naturel que la collectivité participe. Notre soutien est logistique en mettant à disposition personnel et matériel. Par ailleurs, nous participons aussi financièrement en prenant en charge une partie des navettes en partenariat avec la commune de Chaudes-Aigues ». Sondé sur le rôle joué par le tatouage dans la société actuelle, Louis Raynal confie : « Phénomène de mode, je ne pense pas : le tatouage existe depuis longtemps. S'il existe un Festival, c'est aussi probablement parce que c’est durable et que la demande est forte. »

Et les retombées du Cantal Ink, alors ? « Il est certain qu'il [l’événement] apporte une notoriété médiatique dont les retombées économiques sont évidentes pour Chaudes-Aigues, mais aussi pour la région. Je dirais que le Festival est à Chaudes-Aigues ce que la transhumance est à l'Aubrac. Je peux vous donner quelques anecdotes instructives concernant son rayonnement ! Nous, les élus, nous ne savions pas où nous allions la première année. Aujourd’hui, nous ne  regrettons pas notre soutien. La clientèle possède un pouvoir d'achat et un savoir-vivre significatifs ».