« Choc virtuel des cultures »
Claude Boulay, lui, est retraité d'une compagnie d'assurances et occupe ses loisirs dans sa passion du cinéma.
Si Fabien Morizot ne connaissait pas Chaudes-Aigues, Claude Boulay, lui à la suite d'une rencontre (fatale) a épousé Adrienne Castor et gardé la maison familiale, où il aime à venir effectuer plusieurs séjours.
Le raccourci vola en éclat et continue d'exploser avec les témoignages recueillis comme l'affirme Fabien Morizot le réalisateur « le choc n'eut pas lieu, mais une simple et élémentaire, interpénétration imprévisible des deux mondes ».
Le document est instructif à plus d'un titre. « En accomplissant une sorte de micro-trottoir », dit Claude Boulay : « En prenant l'appréciation des uns et des autres sans alternative de choix que celui du hasard. Dès avril, aucun avis négatif sur le sujet, à notre étonnement… »
Ils ont croisé le sentiment de tous les âges, tous les milieux sociaux, tous les sexes sans aucune exception. « Apprendre et connaître comment peut réagir un village à une telle manifestation ».
Il est patent que ce « choc virtuel des cultures » est un moment charnière dans la destinée Caldagués. « Enfin Chaudes-Aigues bouge », affirment beaucoup.
Réflexion accompagnée d'une rupture incontestable « avant-après festival » qui transforme les esprits, élargit le champ de vision, « tatoue » la vie locale.
Interviennent entre autres des spécialistes comme Lukas Spira ou Philippe Liotard, sociologue du corps pour une analyse de ce festival étonnant autant que surprenant en Caldagués.
Et bien évidemment aussi l'initiateur organisateur Stéphane Chaudesaigues. Le document est en cours de montage final, dont la présentation au public ne devrait plus tarder.