Sur quels principes repose le Cantal Ink, convention de tatouage pas tout à fait comme les autres ? Explications !
En France comme dans le monde, les conventions de tatouage fleurissent, signe de la santé excellente d’une discipline sortie des carcans dans lesquels on a voulu l’enfermer : le tatouage. De cette pérennisation du tattoo, de cette démocratisation, l’équipe du Cantal Ink se réjouit. Mais avec le Festival du Tatouage, nous avons voulu aller encore un peu plus loin.
Rêvée par Stéphane Chaudesaigues, mise en place par ce précurseur du réalisme, solidement épaulé par une équipe aux talents pluriels, l’idée consiste à adapter les standards de la convention de tatouage aux codes d’un festival.
Pour vous expliquer au mieux le concept du Cantal Ink, nous empruntons au Larousse sa définition du mot festival, de l’anglais festival, jour de fête, lui-même issu de l’ancien français festivel :
Série périodique de manifestations artistiques appartenant à un genre donné, et qui se tient habituellement dans un lieu précis.
Le genre donné, c’est le tatouage. Et le lieu précis, c’est un petit village du Cantal.
Aux tatoueurs invités à encrer sous les yeux du public, aux concours récompensant les plus belles pièces couleur ou noir et blanc, et aux stands de vêtements et produits de tattoo – autant de valeurs sûres que l’on retrouve dans les conventions de tatouage traditionnelles –, le Cantal Ink ajoute ses propres ingrédients. À commencer par un lieu pour le moins atypique, à mille lieux des Paris, Lyon et autres métropoles françaises : Chaudes-Aigues, commune intimiste perchée sur les monts cantaliens, bourgade chaleureuse chère à Stéphane Chaudesaigues, qui y a trouvé, il y a bien longtemps, trace de ses ancêtres.
Autour de la source du Par – la source d’eau la plus chaude de toute l’Europe – s’agitent dermographes et curieux, mais également des concerts de rock, de blues et autres, des spectacles pour petits et grands, des séminaires de tatouage… Au Cantal Ink, la convention de tatouage transcende ses propres limites pour devenir festival. Un festival pour toute la famille, et qu’on a bien du mal à laisser derrière soi une fois le week-end terminé. Car comme on dit là-bas, lou Cantal labain dine la pel – le Cantal, on l’a dans la peau !