Honda Tsuyoshi
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Honda Tsuyoshi
L’une des figures emblématiques de l’irezumi au Cantal Ink
Des artistes déclarant leur amour du tatouage japonais sur épiderme, il y en a à chaque édition du Cantal Ink. Mais Honda Tsuyoshi a une particularité : adepte de l’irezumi depuis près de vingt ans, il pratique un fondamentalisme radical et réalise l’intégralité de ses tattoos à la main.
Accompagné par son apprenti français, le maître arrive directement de son Japon natal pour un passage exclusif en France. De quoi le changer de sa clientèle habituelle, constituée – de son propre aveu – d’une vaste majorité d’hommes se réclamant des yakuzas, ces membres du crime organisé sur l’archipel…
Comment définir l’irezumi ?
Sur ces clients en marge de la société nippone, Honda Tsuyoshi pratique l’irezumi, une forme de tatouage japonais qui puise ses codes et ses techniques dans une tradition pluriséculaire. Adepte de tattoos asiatiques ou pur novice, vous avez déjà aperçu des pièces tirées de l’irezumi : il s’agit de larges tatouages recouvrant de vastes parties du corps – voire le corps dans son intégralité –, s’étalant parfois du cou jusqu’au bas du postérieur.
Ambassadeur d’une pratique raréfiée au Japon, Honda Tsuyoshi propose de faire goûter au public du Festival International du Tatouage, une pratique ancestrale longtemps bannie de son pays, du fait des nombreuses connotations négatives qu’elle impliquait… et continue d’impliquer.
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Rare sur les réseaux sociaux, cet authentique maître du tatouage japonais vous donne rendez-vous sur son compte Instagram… ainsi qu’à la prochaine édition du Cantal Ink.
