M. Le Sénateur, Pierre Jarlier mandate son attachée parlementaire et saisit le dossier, le jour de l’ouverture du congrès sur les encres justement, à Copenhague, mercredi 13 novembre 2013.
M. Le Sénateur, Pierre Jarlier
En effet, au 1er janvier 2014 nous n’aurons plus le droit d’utiliser les encres couleurs.
Le principe de précaution du gouvernement entre en action
Ce qui me paraît le plus aberrant c’est que les produits listés dans l’index de l’arrêté de 2001 ne concernent pas les produits de tatouage.
Nous sommes tout à fait pour que notre profession soit mieux cadrée cependant il faut le faire correctement et prendre le temps de prendre les bonnes décisions.
Ce sont pourtant (comme pour tous les autres produits cosmétiques) aux fabricants d’amener les tests d’innocuité sur leurs produits, mais pour les encres ça ne marche apparemment pas comme ça. Pourquoi serait-ce différent ?
Les fabricants veulent bien faire réaliser des tests en France mais là où notre pays se situait premier pays mondial en recherche et développement en essais cliniques il y a deux ans nous sommes passés au 20ème rang à cause de la lourdeur administrative. Pour obtenir la moindre autorisation de test il faut 1 an et demi.
Sans parler qu’il paraît très difficile au SNAT d’avoir un interlocuteur concernant ce dossier du côté du ministère de la santé ou autres instances.
Le principe de précaution pourquoi pas, mais nous avons par exemple beaucoup plus de recul sur les effets « secondaires » du tatouage sur le corps (qui sont nuls sauf pour certaines personnes allergiques à certains composants des encres, particulièrement le rouge et ses dérivés), mais alors pourquoi autoriser la cigarettes électroniques pour laquelle nous n’avons pas du tout de certitude quant aux effets du propylène glycol inhalé.
Une réalisation exeptionelle, d'un tatouage en couleur, réalisé par Nikko Hurtado, pendant le Festival du Tatouage de ChaudesAigues.
Les fabricants et vendeurs doivent pouvoir faire entendre qu’ils ont de bonnes pratiques de fabrication, que l’étiquetage est normé et que les encres sont stockées dans de bonnes conditions.
Nous demandons juste que le dossier concernant les encres de tatouage soit rouvert par l’administration qui s’en occupe et que nous puissions avoir accès aux tests qui auraient été fait (qui justifieraient la décision de la France), et surtout un délai d’au minimum 18 mois afin de préparer avec les professionnels de l’industrie du tatouage un dossier qui prouverait que les produits utilisés actuellement n’ont besoin que d’un étiquetage correspondant à la législation européenne ou française.
Rattaché à l’artisanat le statut d’artisan tatoueur, nous permettrait d’accéder à la formation et donc à la possibilité de recevoir des apprentis dans nos ateliers, avec un véritable statut.
Sous certaines conditions, relatives à une production bien sûr personnelle.
Donc beaucoup de bonnes nouvelles potentielles qui arrivent à un moment ou le dossier des encres, ne devrait pas être un obstacle pour l’évolution du tatouage Français.
Merci encore à M. Pierre Jarlier.
À suivre …
Mais en attendant signez svp la pétission, nous devons tous être solidaire.
http://www.avaaz.org/fr/petition/Non_a_larret_des_couleurs_des_tatouages/?cSjxjgb